mercredi 26 mai 2010

Le palmarès des quiches de Causette

Pour fêter sa première année d'existence, le magazine Causette (dont le slogan à tuer est : "plus féminine du cerveau que du capiton") a élu son palmarès de quiches de l'année.


La quiche d'or a été attribuée à Nadine Morano "pour l'ensemble de son oeuvre", la quiche d'argent à Bernard-Henri Lévy, "maître incontesté de la bouffonnerie intellectuelle" et la quiche de bronze à l'armée française pour sa campagne publicitaire et son slogan qui resteront dans les mémoires de tous "Devenez vous-même".


Là où ça devient vraiment intéressant, c'est que la rédaction a sélectionné 16 personnes ou institutions "ayant, par son action ou parole, amené de l'eau au moulin de la stupidité ou de l'indécence" et a offert à ses lectrices (mais il y a aussi peut-être quelques lecteurs) la possibilité d'élire leurs quiches de l'année.


Biensûr, je me suis empressée de voter pour ce qui m'avait le plus dérangé au cours de l'année. Le choix a été cependant difficile. Les politiques, on a l'habitude qu'ils se foutent de notre gueule en continu, on ne leur pardonne pas mais d'autres se chargent de les épingler. Alors, j'ai décidé d'en faire abstraction. Les industriels et autres promoteurs de merveilles à vendre, aussi. Tout est bon pour grapiller dans notre porte-monnaie...Mais ce qui m'a fait vraiment plaisir( et là, c'est l'amoureuse de la mode qui parle), c'est de voir que Causette était le seul magazine (à ma connaissance) à relever le foutage de gueule complet du nouveau sac Louis Vuitton en cuir (à 1960 euros, tout de même) fortement inspiré d'un sac poubelle ! De là à confondre le matin son sac à main et le sac poubelle, si on n'est pas très bien réveillée, il n'y a qu'un pas et jeter dans le vide-ordures 1960 euros, ça fout un peu les boules! Je vous le fais pas dire! Et je ne parle même pas de la recherche désespérée du rouge à lèvres dans les épluchures de légumes... Humm, humm...


Elle a en brièvement parlé dans les 'News mode"; une campagne de publicité a bien mis en évidence le sac et rien, personne ne réagit... Je suis atterrée! Je veux bien admettre que tout peut être source d'inspiration mais faudrait pas abuser! Je suis curieuse de savoir combien de sac se sont vendus.


J'ai donc voté pour la maison Vuitton, sans trop y croire parce que,bon, il y a quand même des choses un peu plus importantes dans la vie...


Le temps a passé puis j'ai eu une envie soudaine de Causette (pour l'instant, c'est bimestriel mais cela devrait devenir un mensuel si leur moyens financiers sont suffisants et je le souhaite vivement!). Et effectivement, chez le marchand de presse, je trouve le nouveau numéro tout frais, tout chaud, beau comme un cadeau (mais qui ne sentait pas le sable chaud), qui n'attendait que moi...Je l'achète et puis, je l'oublie. Causette traîne donc pendant quelques jours sur mon bureau quand, soudain, il me fait de l'oeil. Et là, je me souviens de ces fameuses quiches qui m'avaient tant enthousiasmé (parfois, il m'en faut très peu, je sais) et quelle ne fut pas surprise de voir que non seulement, Louis Vuitton obtient la quiche d'argent mais qu'en plus le commentaire que j'avais envoyé avec mon vote est publié!!! AHHHHHHHH, MERCI CAUSETTE. Grâce à toi, j'ai l'impression que l'honneur des fashionistas est sauvé!


Et la quiche d'or et de bronze, me direz-vous? Eh bien, c'est pas mieux (on s'en serait un peu douté...) La quiche d'or des lectrices est attribuée à ( POM POM POM) : Lucia Lorio pour avoir intégré un GPS dans de la lingerie pour femme afin que tout mari jaloux puisse savoir où se trouve sa chère et tendre. Enfin, la quiche de bronze est attribuée au (POM POM POM, ouais, j'aime bien...) Parlement français pour son efficacité et sa promptitude à faire évoluer les lois!

Pour en savoir plus sur la création et le but de Causette, c'est par ici.


Sinon, je ne pourrais que trop vous conseiller de courrir l'acheter en kiosque...


PS : Causette fonctionne quasiment sans publicité. Chapeau!

mardi 25 mai 2010

Une tentation exotique

La semaine dernière, je me suis laissée tentée par un nouveau lait hydratant pour le corps créé par Naturado tentation. Parmi les 4 parfums proposés dans ma boutique bio préférée, j'ai choisi "Baïla Manzana" à la pomme verte et "Banana Boomer" à la banane comme son nom l'indique. Les autres ne me plaisaient pas trop : ils étaient trop sucrés(à mon goût, cela s'entend) et surtout me rappelaient trop des choses qu'on mange ou qu'on boit, par exemple : le chocolat ou la pina colada...Cela dit, l'idée de parfumer une crème à la pina colada est à retenir...
Pour l'instant j'ai essayé "Baïla Manzana" et je le trouve plutôt pas mal... Une odeur très sucrée mais ça va encore et pour l'été, c'est sympa.
Mais ce qui m'emballe le plus, c'est la texture. Extrèmement fluide, il ne colle pas et ne laisse aucun film gras! Un délice!
Un autre détail : le flacon pompe. Ca a l'air tout bête comme ça mais c'est super pratique.
Non, je ne tombe pas de la lune mais mes précédentes expériences avec des flacons pompes ne m'avaient pas particulièrement convaincue...
Le prix : autour de 8 euros chaque. Contenance : 200ml.
Et biensûr des labels écolos : Cosmétique bio, Ecocert et l'engagement "One Voice".

lundi 24 mai 2010

Le soin équilibrant de Phyt's

Plus le temps passe et plus je suis fan de cosmétiques bio. Je fais encore quelques exceptions pour certains produits. Mais je ne suis pas loin de ne jurer que par le bio. D'autant plus que depuis quelques années maintenant, des progrès énormes ont été fait en la matière tant au niveau de la qualité des crèmes (aspect, parfum, consistance...) que de la diversité des marques. Le bio est un secteur en pleine expansion et même s'il ne représente qu'un petit pourcentage du marché de la beauté, il affiche des chiffres de développement record. Marché de niche, il devient de plus en plus visible et de nombreuses marques (anciennes ou nouvelles) se sont lancées affichant ainsi un gage de naturel et de qualité (respect de la peau et de l'environnement). Pour mon plus grand bonheur!
Ce week-end, je suis allée me faire choyer chez une esthéticienne agréée Phyt's. J'avais déjà fait cette expérience et comme je suis particulièrement fidèle lorsque j'aime quelque chose, je me suis empressée de prendre un nouveau rendez-vous. A dire vrai, il faut se lever tôt pour en avoir un : j'ai attendu un mois...(non, je ne suis pas habituée à de tels délais d'attente, sauf pour des médecins) mais j'avais, à ma décharge, quelques contraintes professionnelles.
Bref, j'ai choisi le soin Equilibre de Phyt's. C'est un vrai bonheur pour les sens...Les parfums sont authentiques et renversants.
Le must, c'est le sérum C17, un vrai régal pour le massage. On se sent transformée après et le visage a vraiment l'air reposé.
Le masque aux effluves revigorantes de pin (ça sent le Vicks Vaporub!) laisse une agréable sensation de fraîcheur.
Le massage des pieds est le "plus" spécifique aux soins Phyt's en institut. L'idée de ces soins est d'apporter du bien-être de la tête aux pieds. Bref, on ne lésine pas sur les moyens pour détendre les clientes!
Il faut compter 1 heure 30 et environ 40 euros pour ce soin! Un excellent rapport qualité/prix!
Fan à fond, j'essaie de faire ce soin 2 fois par an, à chaque changement de saison.
PS : de ma virée, j'ai ramené une surprise dont je vous parlerai demain, promis...
Soin équilibrant Phyt's : 40€

lundi 17 mai 2010

Madeleine raconte Madeleine

"A son époque, si l'élégance régnait dans les salons, elle était aussi dans la rue. Se promener dans les beaux quartiers, comme dans les autres, était un enchantement. Un défilé de mode où chaque femme, quels que fussent son âge et ses moyens, mettait son honneur à être le mieux vêtue possible. Pour le plaisir de tous!"
Madeleine Chapsal nous emmène dans le Paris de la Haute Couture au début du siècle dernier : une époque bien différente de la nôtre mais peut-être pas aussi éloignée que l'on pourrait penser. Agréablement écrit, on regrette presque que ce soit aussi court, on voudrait en lire davantage.
Cependant, j'ai été un peu déçue à la lecture de cette" mini biographie" de Madeleine Vionnet. Il faut dire aussi que suite à ma visite de l'exposition qui lui était consacrée en 2009 au musée des Arts décoratifs, je me suis jetée sur un livre publié il y a quelques années maintenant et dont le titre, La Chair de la robe, m'avait particulièrement séduit...
Madeleine Vionnet, ma mère et moi n'apportent rien de plus : Madeleine Chapsal reprend en effet de nombreuses anecdotes de son précédent texte. Les deux livres sont bien sûr très intéressants mais la lecture d'un seul est amplement suffisante.