lundi 22 février 2010

Sonia Rykiel Corporation

Dans son roman autobiographique Tu seras une femme, ma fille, Nathalie Rykiel raconte sa vie : les souvenirs, parfums et ambiances qui ont marqué sa jeunesse, la relation exceptionnelle qu'elle a avec sa mère et ses filles, ses ambitions personnelles et professionnelle, son combat pour devenir ce qu'elle est...
Ce qui m'a surtout frappé, ce sont les liens particuliers qu'elle entretient avec sa mère. Dans Le Jour d'avant de Loïc Prigent consacré à Sonia Rykiel, Nathalie dit en parlant de sa mère : "Ma mère, c'est comme ma fille. Je la protège de tout ce qui peut l'insécuriser. J'essaie de créer une bulle autour d'elle". On ressent le même souci dans le roman : Nathalie soumet à sa mère le manuscrit : lui plaira-t-il? Ne sera-t-elle pas vexée par le contenu, ce qu'on dit d'elle...? A sa surprise, c'est sa mère qui s'inquiète de ce qui est écrit sur Nathalie!
Relation fusionnelle, dépendance, amour et respect profonds transparaissent dans les lignes du livre et dans les images du documentaire.
Nathalie Rykiel reste cependant assez discrète quant à son travail dans la maison Rykiel. C'est dommage. C'est l'aspect qui m'aurait le plus intéressé. Quelques chapitres abordent sa difficulté à s'imposer,à prendre la succession de sa mère : ce n'est qu'une fois désignée PDG directrice artistique de cette maison familiale et indépendante que Nathalie Rykiel est vraiment reconnue dans le milieu de la mode.
La partie la plus intéressante est consacré aux 40 ans de la maison et complète le documentaire de Loïc Prigent. J'avais commencé à lire le livre lorsque j'ai (enfin!) pu voir le film et, à mon avis, l'un ne va pas sans l'autre. Nathalie fait appel aux plus grands créateurs de mode pour un défilé -hommage qui sera présenté après le défilé "officiel". Emotion, joie, ravissement, surprise, bonheur, excitation : Nathalie ne pensait pas enthousiasmer autant la planète mode avec ce projet (dont sa mère ignore tout). "Magie des talents qui se sont imprégnés de tes codes, de ton style, de ton look même, pour se les approprier et te les restituer, sublimés des leurs. Fulgurance de ces dessins, où l'on reconnaît les mains sans même lire les noms."
La même engouement se fait sentir dans le documentaire. Sonia Rykiel a su donner aux vêtements un côté pop et amusant : "Rykiel is different". Et cette différence, Loïc Prigent le montre bien : contrairement aux autres films (dont j'aurai l'occasion de reparler), sa caméra est posée : ça palpite moins et une impression de calme, de complicité, de patience, d'absence de stress, de bonne humeur et de joie se dégage. "Smile, that's the sprit", confie Nathalie aux mannequins avant le défilé. On a l'impression que cet adage convient aussi à l'ensemble du personnel.
Deux figures ressortent : Edouard Schneider, directeur de la communication, facétieux, enjoué et plein d'humour (une mention spéciale pour son sourire craquant!) et Etienne Russo, producteur du défilé, très proche de Nathalie (on sent une forte complicité entre eux).
C'est de loin le film que j'ai préféré. Peut-être est-ce en raison du côté festif du défilé qui désacralise ce passage obligé, ou bien le flegme de la déesse Rykiel, qui régne sur son empire avec un calme olympien...
Vincent Darre la définit comme "la première cool de l'histoire de la mode". On ne peut qu'être d'accord!

mardi 16 février 2010

Les toiles brodées de Nana Metreveli

Ce week-end, je suis allée faire un tour au salon L'aiguille en fête à Paris. A cette occasion, j'ai découvert une artiste géorgienne, Nana Metreveli, dont les créations textiles m'ont laissée sans voix.
Une nuit, alors qu'elle est hospitalisée, un tableau lui apparaît en rêve. Sur ce tableau, elle distingue très nettement Sainte Ninon, la religieuse qui a apporté le christianisme en Géorgie, accompagnée de deux faisans, symboles de la ville de Tbilissi.
Ne pouvant la réaliser sous forme de peinture, elle décide de la broder. De retour chez elle, elle déchire tous les tissus à portée de main (robes, rideaux,nappes...), en extrait les fils et se lance dans la réalisation de sa vision...


Les feuilles rouges (123 cm sur 80 cm)
Ses broderies sont semblables à une peinture et pour certaines sont très proches de tableaux impressionnistes. Autodidacte, elle possède un sens de la composition extraordinaire. Certaines toiles disparaissent complètement sous les fils agencés de manière complètement libre. Nana Metreveli ne se préoccupe pas de créer une broderie avec des points traditionnels mais laisse libre cours à son imagination en jouant sur les couleurs, les textures et les épaisseurs. Ses créations en sont d'autant plus fortes.
Nana Metrevelli, âgée de 58 ans, concentre désormais tout son temps et toute son énergie à la broderie. Elle brode presque jour et nuit dans son appartement devenu "une véritable pelote de fils multicolores".

Village de Montagne (133cm sur 102 cm)

C'est la première fois qu'elle expose en France, et je me suis laissée dire qu'elle commençait à être de plus en plus connue en Europe.

PS : Je n'ai malheureusement pas plus d'images de son travail à vous montrer : je n'ai pas encore d'appareil photo numérique mais cela ne saurait tarder.

mardi 9 février 2010

Des Flingeuses de série


Après une saison des plus détonantes, commence ce soir la saison 2 des Flingeuses, série britannique diffusée par Arte en deuxième partie de soirée. Avec quel plaisir j'ai découvert cette nouvelle série, il y a quelques semaines! Imaginez un remix des Desperate Housewives à la sauce Al Capone!
Joyce, femme au foyer, et son mari, Jeremy, policier, aménage pour leur plus grand bonheur (du moins le croient-ils) dans leur nouvelle maison de Little Stempington. A la recherche d'une vie calme et paisible éloignée du stress des grandes villes, ils ne mesurent pas encore dans quel guêpier, ils sont tombés... Car si tout semble parfait, c'est qu'il y a une bonne raison : les femmes au foyer de cette charmante communauté ont décidé de faire régner l'ordre à leur façon. Menaces, chantages, usage d'armes à feu, tout est bon pour mener tranquillement son petit business et l'arrivée de Joyce va aiguiser encore plus les haines de 2 bandes rivales qui tentent de la récupérer. L'une des bandes est menée par la formidable (c'est moi qui souligne) Camilla Diamand (Anna Chancelor) et l'autre par Barbara Du Prez.
Second degré, parodie, décalage et humour so british sont à l'honneur. J'imagine les éclats de rire des comédiens lors de la réalisation de certaines scènes désopilantes. Les acteurs, à la limite de la caricature, s'en donnent à coeur joie. Les péripéties s'enchainent à vive allure, on ne s'ennuie pas une seconde.
Mais le plus important est de voir à quel point les stylistes ont assuré : les garde robes de chaque personnage reflètent leur caractère. Bon, c'est peut-être un peu facile, mais, moi, j'adore!
Vivement la suite...

lundi 8 février 2010

Elle et moi

J'ai longtemps eu du mal avec le magazine Elle. C'était entre Elle et moi une longue histoire d'amour et de désamour. J'adorais les pages mode (exception faite des pages mode-people à 2 balles à mon avis) mais j'avais beaucoup de mal avec le reste du magazine (exception faite des 4 fiches-cuisine que je conserve précieusement, on ne sait jamais, si un jour l'envie me prend de réaliser les recettes....).
Je ne savais pas sur quel pied danser : on insistait sur le combat féministe, la libération de la femme, la défense des droits de la femme et puis 2 pages plus loin, on vous disait de manière fort subtile, je le concède, mais néanmoins répétée, qu'habillée (coiffée, maquillée...c'est du pareil au même) comme vous l'êtes (c'est-à-dire avec vos frusques, crèmes et fards à paupières de l'année dernière!), ben vous ne passerez pas la prochaine saison et que elles, les journalistes super tendances, elles vont vous mettre au parfum et faire de vous des guerrières avant-garde de la tendance...Ouaiffff, bof....J'avais beaucoup de mal à me reconnaître dans leurs pages, jusqu'au jour où j'ai eu un éclair... Et si je me fichais non pas de Elle mais de ces pages que je trouve profondément inintéressantes? Parce tout n'est pas à jeter dans Elle, quand même...Et là, ça été une révolution!! Ouais, je sais, je suis longue à la détente...
Du coup, après bien des hésitations (je ne vous raconte pas par quels affres je suis passée!), j'ai décidé de m'abonner et d'en profiter pour recevoir des sacs furieusement Elle. Ah, le kif!
J'ai donc eu la joie de recevoir vendredi matin dans ma boîte aux lettres mon magazine tant attendu...Avec en plus, le plaisir de voir en une un spécial "Mode à moins de 50 €" (ce sont les numéros que je préfère). Je reste toujours aussi partagée quant à l'intérêt d'une partie du contenu mais au moins, je n'ai plus besoin d'aller le chercher au tabac presse en bas de chez moi...

vendredi 5 février 2010

Sac désiré

Il y a quelques mois de cela, j'avais lu dans le supplément "So Figaro" du Figaro une interview de Phoebe Philo qui présentait sa nouvelle ligne de sacs à main. Et là, ce fut le coup de foudre...Je ne suis pas vraiment dingue des accessoires. Je sais qu'en ce qui concerne les sacs, j'achèterai toujours des clones de ceux que j'ai déjà. Idem pour les shoes. Alors quand on a trouvé l'objet idéal, pourquoi les multiplier? Cela dit, je suis à la recherche depuis un bon bout de temps maintenant d'un sac pratique à bandoulière, d'une taille convenable (ce qu'il faut pour ranger son petit barda) mais pas trop grand non plus pour éviter le sentiment d'être le mulet de service. Je crois que je l'ai enfin trouvé...ne reste plus qu'à chercher une belle imitation parce que le prix de cet objet de désir ne plaît pas du tout à mon porte-feuille...

mardi 2 février 2010

Délices de crèmes

Depuis un an, j'utilise la gamme Body Spa de Lavera comme lait corporel. Lavera est une marque allemande pionnère dans les cosmétiques bio ( leur fabrication répond au cahier des charges du BDIH).
Déjà rien que le nom Body Spa, c'est tout un programme...
Et quand on sait qu'en plus, ce lait existe en une dizaine de parfums différents, alors là, on ne peut plus hésiter, on va forcément trouver crème à sa peau : tiaré et lys, vanille et coco, rose sauvage (je ne suis pas fana de la rose mais là, je dis "chapeau"), agrumes, citron et verveine, miel et lait, abricot et fleur d'amandier et j'en passe.... Que du bonheur!
Biensûr, outre le fait que ces laits sont un vrai plaisir à étaler, le parfum sent vraiment bon et naturel! Pas d'arrière odeur chimique qui apparaît après étalage, pas de parfum trop fort et entêtant qu'on n'arrive pas à faire disparaître au bout de la journée (et encore, moi, je prends ma douche le soir, alors quand j'utilisais un lait au parfum à vomir, je n'avais que 2 solutions : repasser sous la douche ou m'anesthésier les narines pendant la nuit!). Non, non, rien de tout ça, un BONHEUR, je vous dis!
Bref, je revis! Et j'en redemande!
Mais bon là, aujourd'hui, je ne vous parle que de la gamme Body Spa...parce qu'il y a le baume à lèvres aussi...AAAAAAAAhhhhhh, le baume à lèvres!
Bon allez, sur ce, bonne journée!

lundi 1 février 2010

Mon problème avec Zara

J'ai un problème avec Zara. Je fréquente régulièrement cet empire de la mode, d'autant plus que j'ai le choix entre 2 boutiques à égale distance de mon petit "Home Sweet Home".

Avez-vous remarqué l'accueil chaleureux accordé à toute personne pénétrant dans l'antre de la fashion attitude? Pas un seul "bonjour", pas un seul regard, pas même un sourire et je ne vous parle pas d'un simple "Est-ce que je peux vous aider?" (Bon, je sais, dans certaines boutiques, cette petite phrase est un poil embêtante, surtout quand on sent la vendeuse vous coller au train afin de satisfaire par avance au moindre de vos désirs. Mais, il y a un juste milieu, quand même!)

Ensuite, il est très difficile de trouver une vendeuse disponible. Avez-vous remarqué comme elles sont occupées à ranger et mettre en rayon... Quand je demande de l'aide, j'ai le léger (très léger) sentiment de les enquiquiner...

Une fois que j'ai fait mon choix de vêtements, je me dirige vers les cabines qui ne sont pas particulièrement accueillantes, je dois dire :

-lumière vraiment pas avantageuse, à tel point que je n'ai parfois qu'une envie: ne plus contempler ce triste reflet de moi et fuir. On n'est pas là pour avoir l'impression d'être laide!

-saleté (mais quand font-ils le ménage?) Et j'ai constaté ça même à 10 heures du matin quand la tornade des clientes de l'après-midi n'est pas encore passée...

-absence totale de vendeuse, censée être présente pour chercher un article dont la taille ne convient pas. Alors , quand on fait du shopping seule , comme c'est souvent mon cas, je ne vous dit pas le nombre d'aller-retour et de déshabiller-habiller que je fais pour aller chercher un vêtement!

Mais je crois que surtout, mon problème avec Zara, ce sont les tailles! Ma pointure oscille suivant les marques entre 39 et 40. Chez notre cher Espagnol, le 39 est tellement petit que j'ai l'impression d'avoir les pieds d'une des soeurs de Cendrillon dans la chaussure de vaire et le 40 tellement grand que 2 semelles ne sont pas suffisantes pour que je remplisse la chaussure. Bref, je n'achète jamais de chaussures chez Zara.

Quant aux vêtements, la plupart du temps, mes achats se limitent à leur ligne "Basic" (ça tombe bien, c'est celle qui me plait le plus). Le reste, eh bien c'est le même problème qu'avec les chaussures : le 36 est trop serré (beaucoup trop!) et le 38 me laisse une marge de 5 bons centimètres entre mon ventre et la ceinture! Mais où vont-ils chercher leurs patrons?

Et je ne parle même pas des chemisiers (mon drame, moi qui suis une dingue de chemisier!). Si au niveau du buste, le 36 est parfait (je n'ai pas la poitrine de Samanthe Fox - Oh! la référence!), au niveau des épaules, il y a comme qui dirait un léger petit problème.... C'est trop petit et ça tire de partout! Je ne suis pas Schwarzie mais bon, visiblement j'ai des épaules trop carrées pour leurs modèles...

Enfin, après un essayage des plus décevants (décidement, je ne trouverai jamais grand chose pour moi chez Zara, damned!), je me dirige vers la caisse. Et là, biensûr, c'est à peine si on vous dit "bonjour" et si on vous regarde! Bref, je paye mais je n'ai pas le sentiment de mettre fait vraiment plaisir, je quitte le magazin en ayant un léger sentiment de frustation!

J'oubliais : l'étape ultime, rendre des vêtements qui finalement ne conviennent pas. L'opération est totalement impersonnelle. L'autre jour, j'ai rapporté un superbe manteau dont les carreaux aux manches n'étaient pas raccords (ce dont je ne me suis aperçu qu'une fois chez moi, devant un miroir, pour mon plus grand regret), eh bien, sans mentir, la vendeuse n'a pas levé les yeux une seule fois sur moi!!! Alors que l'opération a duré plus de 10 minutes! Je ne sais pas qu'elle est leur conception de l'accueil client chez le géant espagnol mais j'ai beaucoup de mal à l'apprécier.

Les soins Bionatural


Ces derniers temps, ma peau a beaucoup souffert du froid (il faut dire qu'elle n'était pas habituée à des températures extrèmes frôlant - 15°C!), est devenue très sensible et s'est mise à peler.
Au secours! J'étais désespérée quand, l'autre jour, j'ai découvert avec plaisir dans ma petite boutique bio préférée une nouvelle gamme de soins bio et une merveille de crème...

Les produits de beauté Bionatural Provence sont certifiés par Ecocert (on sait la confiance que l'on peut accorder à ce label) et se composent d'une gamme variée que j'ai très envie d'essayer :
-Les Huiles végétales, obtenues par première pression à froid de graines ou de fruits, s'adaptent à tous les types de peaux et répondent aux besoins de chacune
-Les Quintessences, mélange de 3 Huiles végétales et de Macérats huileux
-Les Rêves des sens, qui ajoutent aux vertus des Huiles végétales celles des Huiles essentielles
-Les Sèves florales, à base de cire d'abeille
-Les Sèves végétales corporelles, agréablement parfumées.
Bref de quoi passer des moments de rêve dans sa salle de bain...
J'ai dévoré la plaquette de présentation des soins Bionatural. Si vous avez l'occasion de vous la procurer, n'hésitez pas à la feuilleter, d'autant plus que pour l'instant le site internet n' a pas l'air au point.
Mon choix s'est porté sur La Sève Florale Visage au Millepertuis (apaisante et protectrice des peaus sensibles, bref, ce qu'il fallait pour ma peau). Le parfum m'a plus enthousiamé que celui du Bleuet mais je pense que j'essaierai La Sève Florale Visage au Bleuet.
Cela fait 15 jours que je l'utilise comme crème du soir ; sa texture huileuse après application donne une sensation de confort très agréable et ma peau me remercie. Les irritations se sont calmées et le dessèchement a quasiment disparu.
Packaging et parfums délicats ne gachent rien à l'affaire : les pots de crèmes sont ravissants et donnent vraiment l'impression d'acheter un produit précieux. Les prix sont un peu plus élevés que d'autres gammes de soins bio (surtout les Sèves végétales corporelles) mais, comme très peu de crème suffit, au final, cela ne revient pas plus cher.