mercredi 26 mai 2010

Le palmarès des quiches de Causette

Pour fêter sa première année d'existence, le magazine Causette (dont le slogan à tuer est : "plus féminine du cerveau que du capiton") a élu son palmarès de quiches de l'année.


La quiche d'or a été attribuée à Nadine Morano "pour l'ensemble de son oeuvre", la quiche d'argent à Bernard-Henri Lévy, "maître incontesté de la bouffonnerie intellectuelle" et la quiche de bronze à l'armée française pour sa campagne publicitaire et son slogan qui resteront dans les mémoires de tous "Devenez vous-même".


Là où ça devient vraiment intéressant, c'est que la rédaction a sélectionné 16 personnes ou institutions "ayant, par son action ou parole, amené de l'eau au moulin de la stupidité ou de l'indécence" et a offert à ses lectrices (mais il y a aussi peut-être quelques lecteurs) la possibilité d'élire leurs quiches de l'année.


Biensûr, je me suis empressée de voter pour ce qui m'avait le plus dérangé au cours de l'année. Le choix a été cependant difficile. Les politiques, on a l'habitude qu'ils se foutent de notre gueule en continu, on ne leur pardonne pas mais d'autres se chargent de les épingler. Alors, j'ai décidé d'en faire abstraction. Les industriels et autres promoteurs de merveilles à vendre, aussi. Tout est bon pour grapiller dans notre porte-monnaie...Mais ce qui m'a fait vraiment plaisir( et là, c'est l'amoureuse de la mode qui parle), c'est de voir que Causette était le seul magazine (à ma connaissance) à relever le foutage de gueule complet du nouveau sac Louis Vuitton en cuir (à 1960 euros, tout de même) fortement inspiré d'un sac poubelle ! De là à confondre le matin son sac à main et le sac poubelle, si on n'est pas très bien réveillée, il n'y a qu'un pas et jeter dans le vide-ordures 1960 euros, ça fout un peu les boules! Je vous le fais pas dire! Et je ne parle même pas de la recherche désespérée du rouge à lèvres dans les épluchures de légumes... Humm, humm...


Elle a en brièvement parlé dans les 'News mode"; une campagne de publicité a bien mis en évidence le sac et rien, personne ne réagit... Je suis atterrée! Je veux bien admettre que tout peut être source d'inspiration mais faudrait pas abuser! Je suis curieuse de savoir combien de sac se sont vendus.


J'ai donc voté pour la maison Vuitton, sans trop y croire parce que,bon, il y a quand même des choses un peu plus importantes dans la vie...


Le temps a passé puis j'ai eu une envie soudaine de Causette (pour l'instant, c'est bimestriel mais cela devrait devenir un mensuel si leur moyens financiers sont suffisants et je le souhaite vivement!). Et effectivement, chez le marchand de presse, je trouve le nouveau numéro tout frais, tout chaud, beau comme un cadeau (mais qui ne sentait pas le sable chaud), qui n'attendait que moi...Je l'achète et puis, je l'oublie. Causette traîne donc pendant quelques jours sur mon bureau quand, soudain, il me fait de l'oeil. Et là, je me souviens de ces fameuses quiches qui m'avaient tant enthousiasmé (parfois, il m'en faut très peu, je sais) et quelle ne fut pas surprise de voir que non seulement, Louis Vuitton obtient la quiche d'argent mais qu'en plus le commentaire que j'avais envoyé avec mon vote est publié!!! AHHHHHHHH, MERCI CAUSETTE. Grâce à toi, j'ai l'impression que l'honneur des fashionistas est sauvé!


Et la quiche d'or et de bronze, me direz-vous? Eh bien, c'est pas mieux (on s'en serait un peu douté...) La quiche d'or des lectrices est attribuée à ( POM POM POM) : Lucia Lorio pour avoir intégré un GPS dans de la lingerie pour femme afin que tout mari jaloux puisse savoir où se trouve sa chère et tendre. Enfin, la quiche de bronze est attribuée au (POM POM POM, ouais, j'aime bien...) Parlement français pour son efficacité et sa promptitude à faire évoluer les lois!

Pour en savoir plus sur la création et le but de Causette, c'est par ici.


Sinon, je ne pourrais que trop vous conseiller de courrir l'acheter en kiosque...


PS : Causette fonctionne quasiment sans publicité. Chapeau!

mardi 25 mai 2010

Une tentation exotique

La semaine dernière, je me suis laissée tentée par un nouveau lait hydratant pour le corps créé par Naturado tentation. Parmi les 4 parfums proposés dans ma boutique bio préférée, j'ai choisi "Baïla Manzana" à la pomme verte et "Banana Boomer" à la banane comme son nom l'indique. Les autres ne me plaisaient pas trop : ils étaient trop sucrés(à mon goût, cela s'entend) et surtout me rappelaient trop des choses qu'on mange ou qu'on boit, par exemple : le chocolat ou la pina colada...Cela dit, l'idée de parfumer une crème à la pina colada est à retenir...
Pour l'instant j'ai essayé "Baïla Manzana" et je le trouve plutôt pas mal... Une odeur très sucrée mais ça va encore et pour l'été, c'est sympa.
Mais ce qui m'emballe le plus, c'est la texture. Extrèmement fluide, il ne colle pas et ne laisse aucun film gras! Un délice!
Un autre détail : le flacon pompe. Ca a l'air tout bête comme ça mais c'est super pratique.
Non, je ne tombe pas de la lune mais mes précédentes expériences avec des flacons pompes ne m'avaient pas particulièrement convaincue...
Le prix : autour de 8 euros chaque. Contenance : 200ml.
Et biensûr des labels écolos : Cosmétique bio, Ecocert et l'engagement "One Voice".

lundi 24 mai 2010

Le soin équilibrant de Phyt's

Plus le temps passe et plus je suis fan de cosmétiques bio. Je fais encore quelques exceptions pour certains produits. Mais je ne suis pas loin de ne jurer que par le bio. D'autant plus que depuis quelques années maintenant, des progrès énormes ont été fait en la matière tant au niveau de la qualité des crèmes (aspect, parfum, consistance...) que de la diversité des marques. Le bio est un secteur en pleine expansion et même s'il ne représente qu'un petit pourcentage du marché de la beauté, il affiche des chiffres de développement record. Marché de niche, il devient de plus en plus visible et de nombreuses marques (anciennes ou nouvelles) se sont lancées affichant ainsi un gage de naturel et de qualité (respect de la peau et de l'environnement). Pour mon plus grand bonheur!
Ce week-end, je suis allée me faire choyer chez une esthéticienne agréée Phyt's. J'avais déjà fait cette expérience et comme je suis particulièrement fidèle lorsque j'aime quelque chose, je me suis empressée de prendre un nouveau rendez-vous. A dire vrai, il faut se lever tôt pour en avoir un : j'ai attendu un mois...(non, je ne suis pas habituée à de tels délais d'attente, sauf pour des médecins) mais j'avais, à ma décharge, quelques contraintes professionnelles.
Bref, j'ai choisi le soin Equilibre de Phyt's. C'est un vrai bonheur pour les sens...Les parfums sont authentiques et renversants.
Le must, c'est le sérum C17, un vrai régal pour le massage. On se sent transformée après et le visage a vraiment l'air reposé.
Le masque aux effluves revigorantes de pin (ça sent le Vicks Vaporub!) laisse une agréable sensation de fraîcheur.
Le massage des pieds est le "plus" spécifique aux soins Phyt's en institut. L'idée de ces soins est d'apporter du bien-être de la tête aux pieds. Bref, on ne lésine pas sur les moyens pour détendre les clientes!
Il faut compter 1 heure 30 et environ 40 euros pour ce soin! Un excellent rapport qualité/prix!
Fan à fond, j'essaie de faire ce soin 2 fois par an, à chaque changement de saison.
PS : de ma virée, j'ai ramené une surprise dont je vous parlerai demain, promis...
Soin équilibrant Phyt's : 40€

lundi 17 mai 2010

Madeleine raconte Madeleine

"A son époque, si l'élégance régnait dans les salons, elle était aussi dans la rue. Se promener dans les beaux quartiers, comme dans les autres, était un enchantement. Un défilé de mode où chaque femme, quels que fussent son âge et ses moyens, mettait son honneur à être le mieux vêtue possible. Pour le plaisir de tous!"
Madeleine Chapsal nous emmène dans le Paris de la Haute Couture au début du siècle dernier : une époque bien différente de la nôtre mais peut-être pas aussi éloignée que l'on pourrait penser. Agréablement écrit, on regrette presque que ce soit aussi court, on voudrait en lire davantage.
Cependant, j'ai été un peu déçue à la lecture de cette" mini biographie" de Madeleine Vionnet. Il faut dire aussi que suite à ma visite de l'exposition qui lui était consacrée en 2009 au musée des Arts décoratifs, je me suis jetée sur un livre publié il y a quelques années maintenant et dont le titre, La Chair de la robe, m'avait particulièrement séduit...
Madeleine Vionnet, ma mère et moi n'apportent rien de plus : Madeleine Chapsal reprend en effet de nombreuses anecdotes de son précédent texte. Les deux livres sont bien sûr très intéressants mais la lecture d'un seul est amplement suffisante.

mercredi 21 avril 2010

Il ne faut jamais dire "Jamais"

Je m'étais pourtant juré que je n'utiliserai plus jamais de gommage pour le corps. Croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer. Franchement, c'était tellement fastidieux à chaque fois que j'en étais dégoûtée. D'abord, le gommage, c'est beaucoup plus agréable de le faire quand la température ambiante est correcte : donc, exit le gommage en hiver because trop frisquet même avec le chauffage à fond. Je sais pas, moi, ce doit être psychologique... Je dois trop me dire : "L'hiver, il fait froid, donc, j'ai froid dans ma salle de bain!"
Oui, parce que ce fameux gommage, il ne se fait pas en "5 minutes top chrono, pousse-toi d'là que je m'y mette". Non, non, non, il faut beaucoup plus de temps que cela. Parce qu'évidemment, j'essaie de le faire conscienceusement de la tête aux pieds (mais, le dos j'ai abandonné : je ne suis pas contorsionniste après tout!)
Mais j'ai craquéééééé!!!! C'est l'effet "Huile d'argan". Moi, ça me fait un effet boeuf! Je n'ai pas pu résister, d'autant plus que ça ne coûtait pas bézef (comme on dit chez moi), alors, hop, hop, hop, j't'embrouille, j't'embarque et direction la maison!
Dans mon enthousiasme légendaire, je fais un essai le soir même. Ouais, je peux pas attendre moi!
Première chose à faire avant tout utilisation du gommage biphase : mélanger l'huile d'argan et le sucre (et ça, c'est cool, ça fait aussi office de dessert! Attention, je plaisante : il ne faut pas le manger!!)
Prévoir 10 bonnes minutes. Alors, moi je vous conseille de faire autre chose en attendant mais en ayant le flacon sur vous parce qu'il faut le secouer régulièrement afin que le mélange soit homogène! Ca n'a l'air de rien comme ça mais c'est hyper important!
Ensuite, on peut passer à l'action!
Alors, je procède par ordre. D'abord, les cuisses, ensuite les jambes en insistant bien sur les genoux (cagneux...personne n'est parfait!) puis les pieds. Là, je vous le dis, tout de suite, j'ai renoncé à gommer la voûte plantaire, c'était trop casse gueule! Mes pieds glissaient tout le temps ; je me suis même trouvée une fois les fesses sur le sol de ma douche, ça m'a servi de leçon!
Rien que pour faire cette partie du corps, j'ai remué 4 fois le flacon! Eh oui, parce que les grains de sucre n'ont pas l'intelligence de rester mélangés à l'huile, nooooon, ils redescendent (foutue attraction terrestre!).
Puis j'attaque le torse et les bras. Rebelote : secouage de flacon, application, secouage de flacon, application, secouage de flacon, application... et ce jusqu'à la fin du flacon. Euh, non, quand même pas...
Dernières opérations : rinçage puis inspection des travaux finis. Alors là, je dis "Bravo". La peau est très douce (c'est la moindre des choses, vu tout le mal que je me suis donné!) et n'est pas du tout sèche. En fait, l'huile d'argan laisse un film de protection particulièrement agréable. Je me suis tartinée de lait corporel mais, franchement, ce n'était pas nécessaire.

jeudi 15 avril 2010

Un effet" faux cils" qui ne fait pas ciller

J'étais au supermarché (ma vie est terriblement passionnante, je sais), j'avais fini mes courses et comme pour une fois je les avais bien faites (c'est-à-dire que je n'avais rien oublié, j'ai parfaitement suivi ma liste! Ah, l'organisation!!!), je suis allée faire un petit tour au rayon des cosmétiques. Je le néglige assez souvent. Je ne trouve pas ça très glamour d'acheter des produits de beauté au Carrefour du coin. Ca manque cruellement de sensation : comment se sentir belle quand le mascara (ou le rouge à lèvres) qu'on a conscienceusement choisi après bien des hésitations va tristement rejoindre le filet de pommes de terre (que lui, par contre, on a juste déposé dans le caddie en vérifiant bien que c'était le moins cher)? Hein, me direz-vous, comment?
Eh bien, je crois qu'on y arrive pas! Un point,c'est tout! Ce n'est qu'une fois chez soi, lorsque le produit de beauté rejoint la salle de bain dans son emplacement atitré (en ce qui me concerne, il s'agit d'une trousse de toilette noire aux effigies d'Agnès b, bon, je sais, on s'en fout!), ce n'est qu'à ce moment là que l'objet de notre désir retrouve une aura particulière. A cet instant précis, on se dit...bon, d'accord, JE me dis : "C'est TOP ce que j'ai acheté , je vais être canon avec ça!!" J'investis beaucoup mes achats, vous remarquerez...C'est un peu l'effet l'Oréal, parce que je le vaux bien.
Je reprends le récit de mes péripéties dans Carrefour's Land. J'avance tranquillement dans l'allée (n'oublions que mon caddie est chargé et que j'ai eu la chance de prendre l'unique exemplaire dont la roue avant gauche ne veut décidement pas rouler dans le même sens que les autres : je ne vous dis pas le nombre de séances au Moving que j'économise quand je fais les courses!!!) et là, mon regard s'arrête devant le mascara dont je n'aurais jamais osé rêver... Il fait des cils si fournis, si longs, et si volumineux (dixit la pub) que j'en tombe par terre. Enfin, presque parce que j'étais tellement accroché au caddie que je me suis juste affaissée, saisie par l'émotion. Et dans un grand moment de joie, j'ai pris un mascara (mes mains tremblaient), et la larme à l'oeil, j'ai lu tout ce qu'il y avait écrit sur le paquet (et il y en a une tonne, et même des mots que je ne comprends pas!) et j'ai exulté :
-C'est ça qu'il me faut, c'est ça qu'il me faut!!!
Je rentre chez moi, je monte les courses dans l'appartement, je les range et puis j'ouvre frénétiquement mon mascara. Et là, ne tenant plus, je me démaquille en toute vitesse et j'applique suivant les conseils (que j'ai lu avec application 1 heure avant) le mascara sur mes cils...
Et puis, là, grand moment de solitude :
-Mais c'est quoi ce mascara qui colle les cils, donne l'impression qu'il y en a moins et qu'ils sont encore plus courts que d'habitude????? Eh, mais, je me suis fait avoir!!!
Voilà, l'effet "faux cils" n'a pas fait son effet sur moi. Grosse déception...

lundi 12 avril 2010

Un joli teint vite fait

Avec l'arrivée des beaux jours, j'ai eu envie de retrouver une peau légèrement hâlée...comme la plupart des filles!
L'hiver fut particulièrement long et après en avoir beaucoup souffert (je pelais comme ça ne m'était jamais arrivé), j'ai couru, désespérée, chez mon parfumeur préféré, j'ai expliqué mon problème, les larmes aux yeux et la bouche tremblante d'émotion... Lui seul pouvait avoir la solution à mon problème, j'en étais sûre : je lui ai fait entièrement confiance. Il m'a écouté longuement. Oui, parce toute émotionnée que j'étais, j'en bafouillais presque et mes explications, souhaits et envies se mêlaient dans mon discours à tel point que mes phrases étaient incompréhensibles... Patient, compréhensif, il m'a proposé LA SOLUTION à tous mes soucis -oui, TOUS mes soucis, non, mais, comme si j'exagérais!!- : la poudre Dior Bronze Original Tan. Et ce fut magique : je retrouvais bonne mine, ma peau reprenait une couleur dorée, appétissante (comme quand j'ai passé deux mois au soleil!) et tout cela en trois coups de pinceau à blush!! Formidable, splendide, on y voit que du feu.
La poudre reproduit un hâle ultra-naturel sans laisser l'impression de porter un masque (vous savez, comme les fonds de teint...). Je n'ai eu que des compliments :
"Tu as bonne mine, ma chérie! Tu as mis du fond de teint?
- Eh, mais, non, j'ai bronzé sur la terrasse!"
Comme quoi, c'est facile de tromper son monde!
Bon allez, une dure journée de farniente m'attend...

vendredi 9 avril 2010

Femmes amoureuses...


En septembre 2009 est paru aux éditions Flammarion le livre de Laure Adler et d'Elisa Lécosse : Les femmes qui aiment sont dangereuses. Le titre et la thématique m'ont intrigué. Voici ce que dit la quatrième de couverture : "Une femme amoureuse en vaut cent. Par sa puissance sexuelle et son intelligence du coeur, elle peut, en se donnant à celui qu'elle a choisi, le capturer dans les rets de son désir et faire de lui son égal, voire son esclave. Le désir de la femme a toujours été perçu, et sous toutes les latitudes, plus fort, plus ensorcelant, plus mystérieux que le désir des hommes".
J'ai découvert le travail de Laure Adler il y a quelques années déjà avec la lecture de sa passionnante biographie de Marguerite Duras (publiée aux éditions Gallimard) et de La Vie quotidienne dans les maisons closes 1830-1930 (éditée chez Hachette Littératures). Je ne me souviens pas par lequel de ces deux livres j'ai commencé - peu importe - mais il m'est resté une impression très forte : une plongée littérale dans des univers très différents du mien, une écriture captivante, une mine d'informations, un grand plaisir de lecture. J'ai dû lire plusieurs fois la biographie de Duras (pour mes études) et à chaque fois j'ai trouvé le texte formidable.
Ce nouveau livre ne présageait donc pour moi que du bonheur et ce fut bien évidemment le cas.
Après une introduction resituant les représentations de l'amour dans divers contextes historiques, les deux écrivaines ont divisé le texte en 5 parties. Chaque partie présente des oeuvres d'art (le plus souvent des tableaux mais aussi des sculptures et des photographies) accompagnée d'un commentaire particulièrement éclairant expliquant le contexte de la réalisation de l'oeuvre, sa portée, la lecture que l'on peut en faire...
Traversée des siècles, des mythologies, de l'Histoire, de la Bible, le texte offre une approche ciblée de l'histoire de l'art. Les représentations sont souvent à double sens. Bienfaitrice, malfaisante, dotée d'une forte sexualité, la femme reste un mystère pour l'homme.

mercredi 7 avril 2010

Un petit Rouge Coco

Comment ne pas succomber devant Vanessa Paradis, égérie de Rouge Coco de Chanel. Assurance, tranquilité et douceur. Un cocktail efficace qui m'a donné envie d'essayer ce nouveau rouge à lèvres. Quoi? Mais non, j'en suis pas à mon dix-millième exemplaire de rouge dans ma salle de bain... N'importe quoi!


Exaltée, je me rue dans ma parfumerie préférée et je fonce vers le stand Chanel qui me faisait un peu de gringue (si,si, je vous assure!). Je demande à essayer la nuance portée par Vanessa qui se révèle trop proche de ma carnation naturelle : avec ou sans, on ne voyait pas la différence!


J'ai donc préféré prendre la nuance corail "Bel Respiro"n°24. Je vous la fait genre "je sais parfaitement ce que je veux, j'assume mes choix parce que je le vaux bien" mais bon, en fait , soyons honnête, j'ai suivi la proposition de la vendeuse. En général, je n'ai pas d'exigence particulière : je laisse libre cours à la maquilleuse. J'ai remarqué que c'était un moyen efficace pour me "voir autrement" et oser des couleurs auxquelles je n'aurai pas pensé ou que je n'aurai tout simplement pas osé. Au fond, je suis un excellent cobaye!


Je n'étais pas très convaincue au départ : pour moi, la couleur corail est trop associée à une femme assez âgée. J'ai trop souvent vu cette couleur sur des femmes d'un certain âge et j'ai donc beaucoup de mal à l'imaginer sur une personne plus jeune...


Puis, les magazines sont passés par là (oui, le corail revient en grande forme cet été, aussi bien dans la mode que dans le make-up!) et I changed my mind...Bref, j'ai adopté un rouge à lèvres corail...


Aaaaaaah, my God! Je vieillis!!!



lundi 5 avril 2010

L'homme qui aurait aimé être un beatnick

Avant d'aller voir l'exposition consacrée à Yves Saint Laurent au Petit Palais, j'ai eu envie d'en savoir un peu plus sur le personnage. Lors de sa sortie en librairie, j'ai dévoré Beautiful People : Saint Laurent, Lagerfeld, splendeurs et misères de la mode brillamment écrit par Alicia Drake. Cette lecture m'avait énormément intéressée : j'ai découvert des aspects méconnus (du moins pour moi) de ces deux monstres sacrés de la mode et surtout j'ai plongé dans une époque formidable et enthousiasmante.
Le film réalisé par Jacques de Missolz date de 1994. On y découvre les maisons privées de Saint Laurent à Paris, Deauville et Marrakech : des univers aussi fascinants et inspirants les uns que les autres. On y (re)découvre aussi les pièces phares de ses collections : les color-block des années 90, la saharienne, la combinaison... Le commentaire écrit par Yves Saint Laurent est lu en alternance par ce dernier et par Jeanne Moreau et donne au film une impression de confessions, comme si le couturier faisait son journal intime en même temps que défilent les images. Il nous fait part de son approche de la mode et de son métier. C'est à travers son regard à la fois doux et douloureux que nous plongeons dans son univers créatif.
En complément, le DVD propose une interview du couturier par Claude Berthod pour l'émission Dim Dam Dom en 1968 : Yves Saint Laurent répond à Mademoiselle Chanel. Saint Laurent apparaît d'une grande lucidité sur son travail et son rapport au monde. Beaucoup de regrets (être propulsé si jeune à la tête de la Maison Dior - il a juste 20 ans- fut une épreuve pour lui : il n'a pas eu de jeunesse), beaucoup d'espoirs aussi (créer du prêt-à-porter est pour lui l'avenir de la mode). Un personnage un peu complexe, pas forcément toujours en accord avec lui-même et qui, s'il le pouvait, plaquerait tout volontiers un temps afin de pouvoir "faire des bêtises".

vendredi 2 avril 2010

Un petit tour au Body Shop

Hier matin, je suis allée au Body Shop pour une séance de maquillage gratuite. J'avais envie de changer de tête ; un aller-retour chez le coiffeur n'a pas été suffisant. J'ai donc fait la totale : teint, blush, yeux et lèvres.
Et là, j'ai découvert la poudre minérale. Ouais, bon, j'ai cent ans de retard...On voit des pubs partout et j'ai même pas eu l'idée d'essayer pour me faire une idée!...Trop nulle parfois je suis!

Alors, voici comment cette merveilleuse poudre s'applique. Vous prenez le fabuleux pinceau en photo en haut (il est magnifique, ce pinceau, d'ailleurs tous les pinceaux sont superbes, j'ai eu envie de tous les prendre, mais je me suis : "On se calme, on se calme, ON SE CALME!!!" Non, mais...). Vous renversez le pot de poudre (le capuchon bien vissé, sinon, attention aux dégats!), vous retournez le pot, vous ouvrez le couvercle et vous prenez la poudre en surface avec le pinceau. Ensuite, dans le couvercle, vous "chauffez" la poudre en remuant le pinceau puis vous l'appliquez sur l'ensemble du visage en petits cercles en faisant attention à ce que ce soit uniforme . En tout, il y en a pour deux minutes. Et pas d'effet "masque", le bonheur, quoi!
Ensuite, on passe aux yeux. Là, vous faites comme vous voulez. Mascara et crayon font pour moi très bien l'affaire. Je n'ai pas demandé à appliquer un fard à paupières spécial.
Puis vous passez au blush. Ca fait des années que je n'ai pas utilisé de blush (ben dis donc, elle vient de la lune celle-là ou quoi?!!!). mais, bon, je sais encore comment on l'applique. Des heures entières à lire des magazines féminins n'auront pas été inutiles! Donc vous l'appliquez sur les joues en remontant vers les tempes. Ce fard à joues, tout en nuances (d'où son nom : vagues de lumière), peut aussi s'utiliser comme fard à paupières. La couleur est très délicate et se font parfaitement avec la poudre minérale pour un effet naturel (vachement TRAVAILLE quand même, je précise!).


Final touch : ce que je préfère par dessus tout dans le maquillage, le rouge à lèvres. Mes lèvres sont très colorées naturellement, il me faut souvent donc choisir une nuance soutenue. Cette fois-ci, j'ai opté pour le rouge à lèvres Couleur Glisse intense nuance 49, c'est-à-dire un vieux rose qui s'accorde avec tout.
Je suis ressortie avec l'impression d'être un peu différente et d'avoir une peau plus lumineuse, beaucoup moins blafarde que d'habitude.
Les séances de maquillage gratuites se font tout au long de l'année chez Body Shop. Vous pouvez opter pour un maquillage quotidien ou de fête...Il n'est absolument pas obligé d'acheter après mais si ça vous tente, il vaut mieux prévoir un budget conséquent parce que c'est vraiment tentant!
A bon entendeuse, salut!
Shopping liste :
Nature's Minerals Fond de Teint- Nuance 2
Nature's Minerals Pinceau Fond de teint
Blush Shimmer Waves - Nuance rose
Rouge à lèvres Couleur Glisse Intense- Nuance 49



lundi 22 février 2010

Sonia Rykiel Corporation

Dans son roman autobiographique Tu seras une femme, ma fille, Nathalie Rykiel raconte sa vie : les souvenirs, parfums et ambiances qui ont marqué sa jeunesse, la relation exceptionnelle qu'elle a avec sa mère et ses filles, ses ambitions personnelles et professionnelle, son combat pour devenir ce qu'elle est...
Ce qui m'a surtout frappé, ce sont les liens particuliers qu'elle entretient avec sa mère. Dans Le Jour d'avant de Loïc Prigent consacré à Sonia Rykiel, Nathalie dit en parlant de sa mère : "Ma mère, c'est comme ma fille. Je la protège de tout ce qui peut l'insécuriser. J'essaie de créer une bulle autour d'elle". On ressent le même souci dans le roman : Nathalie soumet à sa mère le manuscrit : lui plaira-t-il? Ne sera-t-elle pas vexée par le contenu, ce qu'on dit d'elle...? A sa surprise, c'est sa mère qui s'inquiète de ce qui est écrit sur Nathalie!
Relation fusionnelle, dépendance, amour et respect profonds transparaissent dans les lignes du livre et dans les images du documentaire.
Nathalie Rykiel reste cependant assez discrète quant à son travail dans la maison Rykiel. C'est dommage. C'est l'aspect qui m'aurait le plus intéressé. Quelques chapitres abordent sa difficulté à s'imposer,à prendre la succession de sa mère : ce n'est qu'une fois désignée PDG directrice artistique de cette maison familiale et indépendante que Nathalie Rykiel est vraiment reconnue dans le milieu de la mode.
La partie la plus intéressante est consacré aux 40 ans de la maison et complète le documentaire de Loïc Prigent. J'avais commencé à lire le livre lorsque j'ai (enfin!) pu voir le film et, à mon avis, l'un ne va pas sans l'autre. Nathalie fait appel aux plus grands créateurs de mode pour un défilé -hommage qui sera présenté après le défilé "officiel". Emotion, joie, ravissement, surprise, bonheur, excitation : Nathalie ne pensait pas enthousiasmer autant la planète mode avec ce projet (dont sa mère ignore tout). "Magie des talents qui se sont imprégnés de tes codes, de ton style, de ton look même, pour se les approprier et te les restituer, sublimés des leurs. Fulgurance de ces dessins, où l'on reconnaît les mains sans même lire les noms."
La même engouement se fait sentir dans le documentaire. Sonia Rykiel a su donner aux vêtements un côté pop et amusant : "Rykiel is different". Et cette différence, Loïc Prigent le montre bien : contrairement aux autres films (dont j'aurai l'occasion de reparler), sa caméra est posée : ça palpite moins et une impression de calme, de complicité, de patience, d'absence de stress, de bonne humeur et de joie se dégage. "Smile, that's the sprit", confie Nathalie aux mannequins avant le défilé. On a l'impression que cet adage convient aussi à l'ensemble du personnel.
Deux figures ressortent : Edouard Schneider, directeur de la communication, facétieux, enjoué et plein d'humour (une mention spéciale pour son sourire craquant!) et Etienne Russo, producteur du défilé, très proche de Nathalie (on sent une forte complicité entre eux).
C'est de loin le film que j'ai préféré. Peut-être est-ce en raison du côté festif du défilé qui désacralise ce passage obligé, ou bien le flegme de la déesse Rykiel, qui régne sur son empire avec un calme olympien...
Vincent Darre la définit comme "la première cool de l'histoire de la mode". On ne peut qu'être d'accord!

mardi 16 février 2010

Les toiles brodées de Nana Metreveli

Ce week-end, je suis allée faire un tour au salon L'aiguille en fête à Paris. A cette occasion, j'ai découvert une artiste géorgienne, Nana Metreveli, dont les créations textiles m'ont laissée sans voix.
Une nuit, alors qu'elle est hospitalisée, un tableau lui apparaît en rêve. Sur ce tableau, elle distingue très nettement Sainte Ninon, la religieuse qui a apporté le christianisme en Géorgie, accompagnée de deux faisans, symboles de la ville de Tbilissi.
Ne pouvant la réaliser sous forme de peinture, elle décide de la broder. De retour chez elle, elle déchire tous les tissus à portée de main (robes, rideaux,nappes...), en extrait les fils et se lance dans la réalisation de sa vision...


Les feuilles rouges (123 cm sur 80 cm)
Ses broderies sont semblables à une peinture et pour certaines sont très proches de tableaux impressionnistes. Autodidacte, elle possède un sens de la composition extraordinaire. Certaines toiles disparaissent complètement sous les fils agencés de manière complètement libre. Nana Metreveli ne se préoccupe pas de créer une broderie avec des points traditionnels mais laisse libre cours à son imagination en jouant sur les couleurs, les textures et les épaisseurs. Ses créations en sont d'autant plus fortes.
Nana Metrevelli, âgée de 58 ans, concentre désormais tout son temps et toute son énergie à la broderie. Elle brode presque jour et nuit dans son appartement devenu "une véritable pelote de fils multicolores".

Village de Montagne (133cm sur 102 cm)

C'est la première fois qu'elle expose en France, et je me suis laissée dire qu'elle commençait à être de plus en plus connue en Europe.

PS : Je n'ai malheureusement pas plus d'images de son travail à vous montrer : je n'ai pas encore d'appareil photo numérique mais cela ne saurait tarder.

mardi 9 février 2010

Des Flingeuses de série


Après une saison des plus détonantes, commence ce soir la saison 2 des Flingeuses, série britannique diffusée par Arte en deuxième partie de soirée. Avec quel plaisir j'ai découvert cette nouvelle série, il y a quelques semaines! Imaginez un remix des Desperate Housewives à la sauce Al Capone!
Joyce, femme au foyer, et son mari, Jeremy, policier, aménage pour leur plus grand bonheur (du moins le croient-ils) dans leur nouvelle maison de Little Stempington. A la recherche d'une vie calme et paisible éloignée du stress des grandes villes, ils ne mesurent pas encore dans quel guêpier, ils sont tombés... Car si tout semble parfait, c'est qu'il y a une bonne raison : les femmes au foyer de cette charmante communauté ont décidé de faire régner l'ordre à leur façon. Menaces, chantages, usage d'armes à feu, tout est bon pour mener tranquillement son petit business et l'arrivée de Joyce va aiguiser encore plus les haines de 2 bandes rivales qui tentent de la récupérer. L'une des bandes est menée par la formidable (c'est moi qui souligne) Camilla Diamand (Anna Chancelor) et l'autre par Barbara Du Prez.
Second degré, parodie, décalage et humour so british sont à l'honneur. J'imagine les éclats de rire des comédiens lors de la réalisation de certaines scènes désopilantes. Les acteurs, à la limite de la caricature, s'en donnent à coeur joie. Les péripéties s'enchainent à vive allure, on ne s'ennuie pas une seconde.
Mais le plus important est de voir à quel point les stylistes ont assuré : les garde robes de chaque personnage reflètent leur caractère. Bon, c'est peut-être un peu facile, mais, moi, j'adore!
Vivement la suite...

lundi 8 février 2010

Elle et moi

J'ai longtemps eu du mal avec le magazine Elle. C'était entre Elle et moi une longue histoire d'amour et de désamour. J'adorais les pages mode (exception faite des pages mode-people à 2 balles à mon avis) mais j'avais beaucoup de mal avec le reste du magazine (exception faite des 4 fiches-cuisine que je conserve précieusement, on ne sait jamais, si un jour l'envie me prend de réaliser les recettes....).
Je ne savais pas sur quel pied danser : on insistait sur le combat féministe, la libération de la femme, la défense des droits de la femme et puis 2 pages plus loin, on vous disait de manière fort subtile, je le concède, mais néanmoins répétée, qu'habillée (coiffée, maquillée...c'est du pareil au même) comme vous l'êtes (c'est-à-dire avec vos frusques, crèmes et fards à paupières de l'année dernière!), ben vous ne passerez pas la prochaine saison et que elles, les journalistes super tendances, elles vont vous mettre au parfum et faire de vous des guerrières avant-garde de la tendance...Ouaiffff, bof....J'avais beaucoup de mal à me reconnaître dans leurs pages, jusqu'au jour où j'ai eu un éclair... Et si je me fichais non pas de Elle mais de ces pages que je trouve profondément inintéressantes? Parce tout n'est pas à jeter dans Elle, quand même...Et là, ça été une révolution!! Ouais, je sais, je suis longue à la détente...
Du coup, après bien des hésitations (je ne vous raconte pas par quels affres je suis passée!), j'ai décidé de m'abonner et d'en profiter pour recevoir des sacs furieusement Elle. Ah, le kif!
J'ai donc eu la joie de recevoir vendredi matin dans ma boîte aux lettres mon magazine tant attendu...Avec en plus, le plaisir de voir en une un spécial "Mode à moins de 50 €" (ce sont les numéros que je préfère). Je reste toujours aussi partagée quant à l'intérêt d'une partie du contenu mais au moins, je n'ai plus besoin d'aller le chercher au tabac presse en bas de chez moi...

vendredi 5 février 2010

Sac désiré

Il y a quelques mois de cela, j'avais lu dans le supplément "So Figaro" du Figaro une interview de Phoebe Philo qui présentait sa nouvelle ligne de sacs à main. Et là, ce fut le coup de foudre...Je ne suis pas vraiment dingue des accessoires. Je sais qu'en ce qui concerne les sacs, j'achèterai toujours des clones de ceux que j'ai déjà. Idem pour les shoes. Alors quand on a trouvé l'objet idéal, pourquoi les multiplier? Cela dit, je suis à la recherche depuis un bon bout de temps maintenant d'un sac pratique à bandoulière, d'une taille convenable (ce qu'il faut pour ranger son petit barda) mais pas trop grand non plus pour éviter le sentiment d'être le mulet de service. Je crois que je l'ai enfin trouvé...ne reste plus qu'à chercher une belle imitation parce que le prix de cet objet de désir ne plaît pas du tout à mon porte-feuille...

mardi 2 février 2010

Délices de crèmes

Depuis un an, j'utilise la gamme Body Spa de Lavera comme lait corporel. Lavera est une marque allemande pionnère dans les cosmétiques bio ( leur fabrication répond au cahier des charges du BDIH).
Déjà rien que le nom Body Spa, c'est tout un programme...
Et quand on sait qu'en plus, ce lait existe en une dizaine de parfums différents, alors là, on ne peut plus hésiter, on va forcément trouver crème à sa peau : tiaré et lys, vanille et coco, rose sauvage (je ne suis pas fana de la rose mais là, je dis "chapeau"), agrumes, citron et verveine, miel et lait, abricot et fleur d'amandier et j'en passe.... Que du bonheur!
Biensûr, outre le fait que ces laits sont un vrai plaisir à étaler, le parfum sent vraiment bon et naturel! Pas d'arrière odeur chimique qui apparaît après étalage, pas de parfum trop fort et entêtant qu'on n'arrive pas à faire disparaître au bout de la journée (et encore, moi, je prends ma douche le soir, alors quand j'utilisais un lait au parfum à vomir, je n'avais que 2 solutions : repasser sous la douche ou m'anesthésier les narines pendant la nuit!). Non, non, rien de tout ça, un BONHEUR, je vous dis!
Bref, je revis! Et j'en redemande!
Mais bon là, aujourd'hui, je ne vous parle que de la gamme Body Spa...parce qu'il y a le baume à lèvres aussi...AAAAAAAAhhhhhh, le baume à lèvres!
Bon allez, sur ce, bonne journée!

lundi 1 février 2010

Mon problème avec Zara

J'ai un problème avec Zara. Je fréquente régulièrement cet empire de la mode, d'autant plus que j'ai le choix entre 2 boutiques à égale distance de mon petit "Home Sweet Home".

Avez-vous remarqué l'accueil chaleureux accordé à toute personne pénétrant dans l'antre de la fashion attitude? Pas un seul "bonjour", pas un seul regard, pas même un sourire et je ne vous parle pas d'un simple "Est-ce que je peux vous aider?" (Bon, je sais, dans certaines boutiques, cette petite phrase est un poil embêtante, surtout quand on sent la vendeuse vous coller au train afin de satisfaire par avance au moindre de vos désirs. Mais, il y a un juste milieu, quand même!)

Ensuite, il est très difficile de trouver une vendeuse disponible. Avez-vous remarqué comme elles sont occupées à ranger et mettre en rayon... Quand je demande de l'aide, j'ai le léger (très léger) sentiment de les enquiquiner...

Une fois que j'ai fait mon choix de vêtements, je me dirige vers les cabines qui ne sont pas particulièrement accueillantes, je dois dire :

-lumière vraiment pas avantageuse, à tel point que je n'ai parfois qu'une envie: ne plus contempler ce triste reflet de moi et fuir. On n'est pas là pour avoir l'impression d'être laide!

-saleté (mais quand font-ils le ménage?) Et j'ai constaté ça même à 10 heures du matin quand la tornade des clientes de l'après-midi n'est pas encore passée...

-absence totale de vendeuse, censée être présente pour chercher un article dont la taille ne convient pas. Alors , quand on fait du shopping seule , comme c'est souvent mon cas, je ne vous dit pas le nombre d'aller-retour et de déshabiller-habiller que je fais pour aller chercher un vêtement!

Mais je crois que surtout, mon problème avec Zara, ce sont les tailles! Ma pointure oscille suivant les marques entre 39 et 40. Chez notre cher Espagnol, le 39 est tellement petit que j'ai l'impression d'avoir les pieds d'une des soeurs de Cendrillon dans la chaussure de vaire et le 40 tellement grand que 2 semelles ne sont pas suffisantes pour que je remplisse la chaussure. Bref, je n'achète jamais de chaussures chez Zara.

Quant aux vêtements, la plupart du temps, mes achats se limitent à leur ligne "Basic" (ça tombe bien, c'est celle qui me plait le plus). Le reste, eh bien c'est le même problème qu'avec les chaussures : le 36 est trop serré (beaucoup trop!) et le 38 me laisse une marge de 5 bons centimètres entre mon ventre et la ceinture! Mais où vont-ils chercher leurs patrons?

Et je ne parle même pas des chemisiers (mon drame, moi qui suis une dingue de chemisier!). Si au niveau du buste, le 36 est parfait (je n'ai pas la poitrine de Samanthe Fox - Oh! la référence!), au niveau des épaules, il y a comme qui dirait un léger petit problème.... C'est trop petit et ça tire de partout! Je ne suis pas Schwarzie mais bon, visiblement j'ai des épaules trop carrées pour leurs modèles...

Enfin, après un essayage des plus décevants (décidement, je ne trouverai jamais grand chose pour moi chez Zara, damned!), je me dirige vers la caisse. Et là, biensûr, c'est à peine si on vous dit "bonjour" et si on vous regarde! Bref, je paye mais je n'ai pas le sentiment de mettre fait vraiment plaisir, je quitte le magazin en ayant un léger sentiment de frustation!

J'oubliais : l'étape ultime, rendre des vêtements qui finalement ne conviennent pas. L'opération est totalement impersonnelle. L'autre jour, j'ai rapporté un superbe manteau dont les carreaux aux manches n'étaient pas raccords (ce dont je ne me suis aperçu qu'une fois chez moi, devant un miroir, pour mon plus grand regret), eh bien, sans mentir, la vendeuse n'a pas levé les yeux une seule fois sur moi!!! Alors que l'opération a duré plus de 10 minutes! Je ne sais pas qu'elle est leur conception de l'accueil client chez le géant espagnol mais j'ai beaucoup de mal à l'apprécier.

Les soins Bionatural


Ces derniers temps, ma peau a beaucoup souffert du froid (il faut dire qu'elle n'était pas habituée à des températures extrèmes frôlant - 15°C!), est devenue très sensible et s'est mise à peler.
Au secours! J'étais désespérée quand, l'autre jour, j'ai découvert avec plaisir dans ma petite boutique bio préférée une nouvelle gamme de soins bio et une merveille de crème...

Les produits de beauté Bionatural Provence sont certifiés par Ecocert (on sait la confiance que l'on peut accorder à ce label) et se composent d'une gamme variée que j'ai très envie d'essayer :
-Les Huiles végétales, obtenues par première pression à froid de graines ou de fruits, s'adaptent à tous les types de peaux et répondent aux besoins de chacune
-Les Quintessences, mélange de 3 Huiles végétales et de Macérats huileux
-Les Rêves des sens, qui ajoutent aux vertus des Huiles végétales celles des Huiles essentielles
-Les Sèves florales, à base de cire d'abeille
-Les Sèves végétales corporelles, agréablement parfumées.
Bref de quoi passer des moments de rêve dans sa salle de bain...
J'ai dévoré la plaquette de présentation des soins Bionatural. Si vous avez l'occasion de vous la procurer, n'hésitez pas à la feuilleter, d'autant plus que pour l'instant le site internet n' a pas l'air au point.
Mon choix s'est porté sur La Sève Florale Visage au Millepertuis (apaisante et protectrice des peaus sensibles, bref, ce qu'il fallait pour ma peau). Le parfum m'a plus enthousiamé que celui du Bleuet mais je pense que j'essaierai La Sève Florale Visage au Bleuet.
Cela fait 15 jours que je l'utilise comme crème du soir ; sa texture huileuse après application donne une sensation de confort très agréable et ma peau me remercie. Les irritations se sont calmées et le dessèchement a quasiment disparu.
Packaging et parfums délicats ne gachent rien à l'affaire : les pots de crèmes sont ravissants et donnent vraiment l'impression d'acheter un produit précieux. Les prix sont un peu plus élevés que d'autres gammes de soins bio (surtout les Sèves végétales corporelles) mais, comme très peu de crème suffit, au final, cela ne revient pas plus cher.